Où je vais la nuit

Librement adapté de l'opéra Orphée et Eurydice de Gluck / Théâtre lyrique

Distribution

Mise en scène – Jeanne Desoubeaux
Costumes et scénographie – Cécilia Galli assistée de François Gauthier-Lafaye et Claire Fabre
Collaboration artistique Martial Pauliat
Direction musicale Jérémie Arcache et Benjamin d’Anfray
Arrangements Maurice et les autres
Création lumières Thomas Coux
Création sonore Warren Dongué en collaboration avec Jérémie Arcache
Régie générale Jori Desq assisté de Paul Amiel et François Gauthier-Lafaye
Régie son Warren Dongué en alternance avec François Lanièce
Régie plateau Jori Desq en alternance avec Redha Medjahed et Paul Amiel
Stagiaire costumes Lily Barteaux
Construction décor / costumes Théâtre de Lorient, Ateliers de l’Union – Alain Pinochet et Simon Roland
Avec Jérémie Arcache, Benjamin d’Anfray, Cloé Lastère, Agathe Peyrat en alternance avec Judith Derouin
Administration / Production : Léonie Lenain
Attachée de production : Blanche Rivière
Développement / Diffusion (2021-2022) : Véronique Atlan-Fabre

Production Compagnie Maurice et les autres

Coproduction Théâtre de l’Union CDN de Limoges (87) ; Scène Nationale d’Orléans (45) ; Fonds de soutien à la production de S’il vous plaît, Scène Conventionnée de Thouars / Les 3T, Scène Conventionnée de Châtellerault / Scènes de Territoire, Scène Conventionnée de l’agglomération du Bocage Bressuirais ; Le Gallia Théâtre, scène conventionnée d’intérêt national – art et création de Saintes (17) ; Théâtre de Caen (14) ; Opéra National de Bordeaux (33) ; OARA – Office artistique de la région Nouvelle-Aquitaine.
Avec le soutien du Théâtre de Lorient, Centre Dramatique National (56), du Théâtre du Cloître, Bellac (87), de L’Abbaye aux Dames de Saintes (17), de L’École de la Comédie de Saint-Étienne / DIESE# Auvergne-Rhône-Alpes.
Avec l’aide à la création de la DRAC Nouvelle-Aquitaine.

La compagnie Maurice et les autres est soutenue et financée pour son projet par la Région Nouvelle-Aquitaine.

À partir de 11 ans

Durée  1h15

Extrait audio du spectacle

Résumé

Orphée est un musicien. Eurydice, sa femme, est nymphe. Le jour de leurs noces, elle est mordue par un serpent et meurt aussitôt. Orphée désespéré obtient des dieux l’autorisation d’aller la chercher aux enfers, la seule condition est que leurs deux regards ne se croisent jamais.

Il échoue, il la regarde, et Eurydice meurt une seconde fois.

Note d'intention

L’opéra de Gluck (1762) a la puissance des chefs d’œuvres, de ceux qui disent l’essentiel. La musique retranscrit avec justesse le vertige de la perte. C’est pour moi, aujourd’hui, un opéra sur le deuil, la rupture, le désamour. Mais demain il me racontera autre chose. Orphée et Eurydice nous parle à chaque moment de notre vie, indéfiniment, inlassablement. C’est cette force là que je souhaite partager avec un public, avec joie, humour, générosité, sans lourdeur ni surplomb, avec une simplicité proche de ce qui fait nos vies, entre drames et légèretés.

Ce mythe ne cesse d’être repris et adapté. Il ne cesse d’interroger. Philosophiquement d’abord : comment penser la mort ? Artistiquement, avec la question du regard : quel est le point de vue ? Métaphoriquement, encore : c’est quoi, ne pas se retourner sur qui on aime ? Dans notre cas, scéniquement : quel espace pour représenter les enfers ? Comment faire co – exister ces deux mondes ? Et d’ailleurs, l’autre monde est-il notre monde ? D’où vient Orphée au juste ? Les questions sont nombreuses, les réponses sont multiples.

Mon intuition se porte autour de la voix. Orphée est le musicien. Mais quelle est sa musique ? Quelle est sa voix ? Avec la compagnie Maurice et les autres, nous avons maintenant l’habitude de mêler, sur le plateau, des chanteurs lyriques à des comédiens- chanteurs non lyriques. Ici, je souhaite explorer cette intuition de départ : si Orphée a une voix non lyrique, et Eurydice, une voix lyrique, deux espaces distincts se font entendre, et ce, seulement par la voix. Les Enfers deviennent alors un espace dans lequel on s’exprime comme ça : lyriquement. Orphée peut alors être le personnage- miroir du public, celui qui a la voix la plus proche de la nôtre, et la voix d’Eurydice, dans les Enfers, apparaître comme la voix étrangère, lointaine, d’un autre temps, d’un autre lieu.

Jeanne Desoubeaux

© Thierry Laporte

Playlist du spectacle :

> Retiens la nuit, Charles Aznavour – Georges Garvarent – Maurice et les autres > Can’t take my eyes off of you, Bob Crewe – Bob Gaudio – Maurice et les autres > Amour, Amour, C.W. Gluck – Jérémie Arcache et Benjamin d’Anfray
Tu me regardes, Angèle Van Laeken – Tristan Salvati – Maurice et les autres
Les yeux revolver, Marc Lavoine – Fabrice Aboulker – Maurice et les autres
Tendre amour, C.W. Gluck – Maurice et les autres
I’ll see you in my dreams, Gus Kahn – Isham Jones – Maurice et les autres
Mort d’Eurydice, Warren Dongué et Jérémie Arcache

Orphée et Eurydice, C.W. Gluck – Maurice et les autres
> Acte I, scène 1 – Choeur : Ah, dans ce bois tranquille
> Acte I, scène 1 – Récitatif : Vos plaintes, vos regrets
Acte I, scène 1 – Choeur (reprise) : Ah, dans ce bois lugubre > Acte I, scène 2 – Récitatif : Eurydice, Eurydice !
Acte I, scène 2 – Air : Objet de mon amour

>Départ des amis, Warren Dongué et Jérémie Arcache

Orphée et Eurydice, C.W. Gluck – Maurice et les autres
Acte I, scène 2 – Récitatif : Divinités de l’achéron
Acte I, scène 3 – Récitatif : L’amour vient au secours > Acte I, scène 3 – Air : Si les doux accords de ta lyre > Acte I, scène 3 – Air : Soumise au silence
Acte I, scène 4 – Récitatif : Qu’entends-je ?

> Cerbère, Warren Dongué et Jérémie Arcache
Diffusion : Danse des furies, Orphée et Eurydice, C.W. Gluck, Wq.30Acte II, Ensemble Pygmalion, Rapahël Pichon

Orphée et Eurydice, C.W. Gluck – Maurice et les autres > Acte II, scène 2 – Ballet des ombres heureuses

> Le chant du Rossignol, Igor Stravinsky

Orphée et Eurydice, C.W. Gluck – Maurice et les autres
> Acte III, scène 1 – Récitatif : Viens, viens, Eurydice, suis-moi
Acte III, scène 1 – Duo : Viens, suis une épouse qui t’adore
Acte III, scène 1 – Récitatif : Mais d’où vient qu’elle persite à garder le silence > Acte III, scène 1 – Air : Fortune ennemie
Acte III, scène 1 – Récitatif : Quelle épreuve cruelle
> Acte III, scène 3 – Air : Tendre amour

> Où je vais la nuit, Philippe Katerine

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