Carmen

De Georges Bizet / Opéra-paysage itinérant

Distribution

Mise en scène Jeanne Desoubeaux
Direction musicale Jérémie Arache et Igor Bouin
Assistanat à la mise en scène Louise Moizan
Scénographie / espace Cécilia Galli
Costumes Alex Costantino assisté de Nathalie Matriciani
Maquillages Anne Kuntz
Régie générale Paul Amiel
Création et régie son François Lanièce
Régie plateau Redha Medjahed
Création lumières Thomas Coux
Administration / Production Léonie Lenain
Attachée de production : Blanche Rivière
Avec Anaïs Bertrand, Igor Bouin, Solène Chevalier, Jeanne Desoubeaux, Jean-Christophe Lanièce, Vincent Lochet, Pauline Leroy, Flore Merlin, Martial Pauliat, Agathe Peyrat

Production Compagnie Maurice et les autres

Coproduction Le Carreau – Scène Nationale de Forbach et de l’Est Mosellan ; Théâtre de St Quentin en Yvelines – Scène Nationale ; Millénaire de Caen 2025, L’Azimut de Chatenay- Malabry ; OARA – Office artistique de la région Nouvelle- Aquitaine.
Avec le soutien en résidence de création de la vie brève – Théâtre de l’Aquarium ; du Théâtre des Bouffes du Nord, Paris et du département de Yvelines ; de la Ferme de Villefavard en Limousin ; de la Maison Maria Casarès.
Avec l’aide à la création de la DRAC Nouvelle Aquitaine – site de Limoges ; du Centre National de la Musique et la région Ile de France. La Compagnie est soutenue pour son projet par la région Nouvelle-Aquitaine.
Remerciements à Véronique Atlan-Fabre, Claude Lastère, Agnès Terrier, à l’Opéra Comique, au Théâtre du Châtelet, à La compagnie Lumiere d’août et à La compagnie La Nuit Américaine.

Note d'intention

Résumé de l’oeuvre

À Séville, les militaires de la caserne des dragons côtoient les ouvrières de la manufacture de tabac. Carmen, l’une d’entre elles, se fait arrêter pour avoir déclenché une bagarre. C’est Don José, jeune brigadier récemment recruté, qui est chargé de l’emmener en prison. Les deux personnes se rencontrent, Don José tombe amoureux et laisse volontairement Carmen s’échapper.

Résumé du projet de mise en scène

On connaît Carmen pour ses tubes qui semblent célébrer l’amour. Pourtant, dans cet opéra, l’amour joue au coude à coude avec la mort. Carmen pourrait se résumer par cette phrase : « Elle le quitte, il la tue ». La phrase choque, elle est pourtant le reflet d’une réalité quotidienne. De la même manière que le mouvement féministe des colleur.euses s’est emparée de ces slogans pour les remettre au cœur de l’espace public, Carmen compose un passionnant paysage politique. Dans Carmen, il n’y a aucun décor bourgeois. Carmen se passe dehors : la place, la taverne, la montagne, la corrida. Le défi de cette mise en scène sera d’emmener les spectateurs à pied d’un espace à l’autre, comme autant de lieux de représentations qui s’ignorent. Dans cette histoire qui fait écho aux violences de notre société, l’espace public apparaît comme le seul endroit où le débat doit prendre place, à la manière du théâtre antique. Un piano, un violoncelle, une clarinette, un trombone, une trompette, des ukulélés, des percussions et des voix, l’instrumentarium promet une adaptation musicale virevolte qui saura également mettre en valeur le drame. Une troupe de dix comédien.nes, chanteur.euses et instrumentistes se prend au jeu de raconter cette histoire dans des paysages où le regard du spectateur est cadré, amené à se poser là où les ambiguïtés et les complexités de notre vivre-ensemble se posent. Avec humour et bienveillance, l’adaptation de cet opéra par la compagnie Maurice et les autres sera joyeuse, collective et politique.

Jeanne Desoubeaux

Crédit photo : Jean-Louis Fernandez

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